Flexibilidad de precios y estabilidad de la producción: punto de vista de un antiguo keynesiano
DOI :
https://doi.org/10.17533/udea.le.n44a4964Résumé
En este trabajo James Tobin discute la validez de las principales tesis que diferencian la macroeconomía keynesiana de la macroeconomía neoclásica. Su discusión la dirige a la nueva teoría macroeconómica –que busca dar una fundamentación microeconómica al “viejo” pensamiento de Keynes- y J. Tobin rechaza su tesis según la cual la deficiencia en la demanda agregada no podría darse sin “rigidez absoluta” de los precios y de los salarios monetarios. Al contrario, demuestra que la producción y el empleo pueden estar restringidos por la demanda agregada si los mercados no se vacían de manera instantánea y continua. Comenta algunas de las explicaciones que sustentan la “rigidez” de los precios y los salarios nominales.
Precisa la distinción existente entre el desempleo keynesiano –involuntario y cíclico- y el desempleo friccional y estructural –no remediable por la sola expansión de la demanda agregada-.
Finalmente, muestra el alcance y las limitaciones de los mecanismos de ajuste clásico que supuestamente restaurarían el pleno empleo: ajuste de la tasa de interés y flexibilidad de los salarios nominales y de los precios –“efecto Keynes”, “efecto Pigou-Patinkin” y “efecto Fisher de la redistribución de la riqueza”-.Téléchargements
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