L’ angoisse pour la cause
DOI :
https://doi.org/10.17533/udea.affs.10797Mots-clés :
objet, sujet, «a», cause, angoisse, Autre, science moderneRésumé
Cet article prétend montrer comment dans tout acte de fondation arrive une perte, un reste que l’on prétend oublier dès multiples discours humains, le scientifique inclus. Néanmoins, ce qui reste et que l’on prétend oublier c’est précisément ce qui retourne pour rendre incomplet, pour désajuster l’imaginaire complétude de l’être de désirants. Ledit retour et l’opération de soustraction, de rendre incomplet, est ce qui entraîne l’angoisse, connaturel au registre du symbolique. Afin de comprendre ce sentiment et le mouvement de la fondation humaine, Lacan crée dans son algèbre le «a», opérateur de la cause et objet même, qui bouge dans le registre du réel.
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Références
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