L’Océanie, le revers de la médaille. La faible présence espagnole dans l’activité missionnaire

Résumé

Nous commençons notre article en considérant les circonstances géologiques qui nous permettent de différencier l’Asie insulaire de l’Océan Pacifique et l’Océanie, comme une étape préalable pour délimiter notre objet d’étude: identifier des textes missionnaires dont l’origine soit les archipels espagnols de la Micronésie (les archipels des îles Carolines, les îles Mariannes, ou les archipels des îles des Voleurs, les îles Palaos, Los Pintados et les Îles Gilbert), dès une perspective comparatiste entre les siècles XVIe et XIXe. Nous considérons les circonstances qui ont conditionné cette activité : tout d’abord, la dépendance de ces territoires à la Nouvelle-Espagne. Après, nous analysons l’impact de ces activités sur la production des « écrits missionnaires » avec une composante traductologique ou paratraductologique. Parmi ces écrits, nous trouvons des « rapports » des missionnaires à leurs supérieurs, des « chroniques » ou « histoires », sans oublier des « arts » ou « grammaires », « vocabulaires » ou « dictionnaires ». Nous comparons le volume de ces écrits conçus en Micronésie avec le volume atteint en Philippines.