La traduction comme voyage dans l’oeuvre de Márgara Russotto

Auteurs-es

  • Eliana Díaz Muñoz Université de l'Atlantique

DOI :

https://doi.org/10.17533/udea.mut.327733

Mots-clés :

Márgara Russotto, traduction de poésie, traduction comme voyage

Résumé

Le travail de Márgara Russotto est marqué par l’expérience du voyage. Elle est une poète, critique et traductrice qui a émigré aux Caraïbes vénézuéliens quand elle avait douze ans, puis, elle est allée au Brésil pour poursuivre un doctorat en littérature comparée et finalement, elle est longtemps restée aux Etats-Unis en tant que professeure d’université. Russotto s’est intéressée par la façon dans laquelle le sujet transpose son parcours de vie et intellectuel au texte littéraire. Que ce soit dans la première phase de son œuvre poétique, Restos del viaje a Épica mínima, comme dans ses traductions de Cecília Meireles, Oswald de Andrade, Antonio Cándido, Claudio Magris, Giuseppe Ungaretti, Alfonso Gatto et Alberto Caramella,  le travail de Russotto révèle les tensions du passage d’une langue à une autre, d’un code culturel à un autre et comment la transformation du texte et du traducteur est évident. En tentant compte de l’ampleur de cette analyse, on illustrera les différentes conceptions de traduction issues de la poésie de Márgara Russotto, toujours en dialogue avec les principes de Benjamin (1971) et de Glissant (2006), en particulier, on aborde l’idée perçue de la traduction comme voyage, comme une approche vers et dès les réalités inconnues.

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Biographie de l'auteur-e

Eliana Díaz Muñoz, Université de l'Atlantique

Professeur 

Références

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Publié-e

2017-06-09

Comment citer

Díaz Muñoz, E. (2017). La traduction comme voyage dans l’oeuvre de Márgara Russotto. Mutatis Mutandis. Revista Latinoamericana De Traducción, 10(1), 231–249. https://doi.org/10.17533/udea.mut.327733