Le traducteur dans son labyrinthe : analyse de la traduction du premier livre de L’Amadis de Gaule par Herberay des Essarts.
DOI :
https://doi.org/10.17533/udea.mut.330Mots-clés :
Amadis de Gaule, analyse des traductions anciennes, contextualisation, fidélité, sujet traduisanRésumé
Le titre de cet article, qui correspond à celui de notre thèse, est comme la plupart des titres des thèses, étriqué. Pour l’expliquer, et présenter ainsi notre recherche, nous le diviserons en trois parties : l’oeuvre et son traducteur, l’analyse des traductions anciennes et le labyrinthe du traducteur. El Amadís de Gaula (1508), célèbre roman de chevalerie espagnol dont la version la plus ancienne conservée est celle de Garcí Rodríguez de Montalvo, et sa version française (1540), due à la plume habile d’Herberay des Essarts font l’objet de notre analyse, au cours de laquelle nous avons rencontré des difficultés, notamment d’ordre épistémologique (le statut de l’analyse des traductions anciennes à l’intérieur du « système » de recherche en Histoire de la traduction) et théorique (le cadre méthodologique pour ce genre d’analyse). Pour surmonter cette dernière, nous avons dû concilier des positions théoriques contraires, celle d’Antoine Berman et celle de Gideon Toury. Enfin, notre recherche vise, non pas à condamner l’écart observable entre le texte source et le texte cible, à louer la fidélité ou à dénoncer l’infidélité du traducteur, mais à reconnaître et décrire, en cet écart, la présence du sujet traduisant, et à retracer son voyage solitaire, à travers le labyrinthe qui conduit de l’original à la traduction.Téléchargements
Publié-e
Comment citer
Numéro
Rubrique
Licence
Cette œuvre est sous licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.
Aquellos autores/as que tengan publicaciones con esta revista, aceptan los términos siguientes:
- La revista es el titular de los derechos de autor de los artículos, los cuales estarán simultáneamente sujetos a la Licencia de reconocimiento no comercial sin obra derivada de Creative Commons que permite a terceros compartir la obra siempre que se indique su autor y su primera publicación esta revista.
- Los autores/as podrán adoptar otros acuerdos de licencia no exclusiva de distribución de la versión de la obra publicada (p. ej.: depositarla en un archivo telemático institucional o publicarla en un volumen monográfico) siempre que se indique la publicación inicial en esta revista.
- Se permite y recomienda a los autores/as difundir su obra a través de Internet (p. ej.: en archivos telemáticos institucionales o en su página web) antes y durante el proceso de envío, lo cual puede producir intercambios interesantes y aumentar las citas de la obra publicada.