Frontières poreuses : Rosario Ferré en tant qu’auto-traductrice

Auteurs-es

  • Yessica Chiquillo-Vilardi Université nationale de Colombie

DOI :

https://doi.org/10.17533/udea.mut.v13n2a15

Mots-clés :

auto-traduction, bilinguisme, littérature caribéenne, réfraction, El cuento envenenado (cuento) y The Poisoned Story (cuento), Rosario Ferré

Résumé

Dans cet article, je me focalise sur le cas de l’auto-traduction de l’auteure portoricaine Rosario Ferré. D’une part, j’aborde les changements fondamentaux que connaît son travail dans plusieurs dimen­sions : linguistique, culturelle et idéologique. Je développe certains aspects cruciaux de son identité portoricaine et bilingue. D’autre part, je fais une analyse comparative entre “El cuento envenenado” et “The Poisoned Story”. J’ai utilisé le concept de réfraction d’André Lefevere pour : (i) envisager l’auto-traduction de Ferré comme une adaptation, une réécriture ; (ii) rendre compte de la manière dont l’auteure adapte l’auto-traduction à la poétique du système récepteur ; (iii) considérer que même les interviews et les essais qui accompagnent ses publications auto-traduites sont également des ré­fractions et, en ce sens, contribuent à établir la réputation de Ferré et de son travail auprès du public. De même, le concept d’«originalité» utilisé par Ferré est controversé, car il ne correspond pas au contexte culturel dans lequel l’oeuvre s’inscrit et constitue plutôt une stratégie visant à légitimer l’uti­lisation de l’anglais.

|Résumé
= 393 veces | PDF (ESPAÑOL (ESPAÑA))
= 474 veces| | HTML (ESPAÑOL (ESPAÑA))
= 0 veces|

Téléchargements

Les données relatives au téléchargement ne sont pas encore disponibles.

Biographie de l'auteur-e

Yessica Chiquillo-Vilardi, Université nationale de Colombie

Candidat à une maîtrise en études littéraires (2020) de l'Université nationale de Colombie. Professionnel en études littéraires de la Pontificia Universidad Javeriana Domaines d'intérêt : littérature latino-américaine et caribéenne, littérature colombienne, récit contemporain.

Références

Berman, A. (2014). La traducción y la letra o el albergue de lo lejano. (Trad. Ignacio Rodríguez). Dedalus Editores.

Castillo-García, G. (2005). Entrevista a Rosario Ferré: in between dos worlds. Centro Journal, 17(2), 232-247. https://www.redalyc.org/articulo.oa?id=37717213

Esplin, M. (2015). Self-translation and independence: Reading between Rosario Ferré’s The House on the Lagoon and La casa de la laguna, Translation Review, 92(1), 23- 39. https://doi.org/10.1080/07374836.2015.1094432

Ferré, R. (1991). The poisoned story. En C. Esteves y L. Paravisini-Gebert, Green cane and juicy flotsam. Short stories by Caribbean women (pp. 86-97). Rutgers University Press.

Ferré, R. (1997). Oh, destiny, language and translation; or Ophelia adrift in the C. & O. Canal. En I. Stavans (Ed.), The Oxford book of Latin American essays. Oxford University Press.

Ferré, R. (2004). Escribir entre dos filos. En J. Skirius (Comp.), El ensayo hispanoamericano del siglo XX (pp. 752-756). México: Fondo de Cultura Económica.

Ferré, R. (2009). “Prólogo” y “El cuento envenenado”. Antología personal [versión ebook]. La Editorial, Universidad de Puerto Rico.

Grutman, R., y Van Bolderen, T. (2014). Self-Translation. En S. Bermann y C. Porter, A companion to translation studies (pp. 323-332). Wiley-Blackwell. https://doi.org/10.1002/9781118613504.ch24

Irizarry, L. (2016, febrero 19). Fallece la prolífica escritora boricua Rosario Ferré. La Estrella de Tucsón. https://tucson.com/laestrella/fallece-la-prol-fica-escritora-boricua-rosario-ferr/article_e3b15940-d730-11e5-8af0-d35245768214.html

Kellman, S. (1976). The fiction of self-begetting. MLN, 91(6), 1243-1256. https://doi.org/10.2307/2907134

Lefevere, A. (2012 [1982]). Mother courage’s cucumbers: Text, system and refraction in a theory of literature. En L. Venuti (Ed.), The translation studies reader (3.a ed., pp. 203-219). Routledge. https://doi.org/10.2307/3194526

Negrón-Muntaner, F. (2012). Sin pelos en la lengua: Rosario Ferré’s last interview. Centro Journal, 24(1), 154-171. https://www.redalyc.org/pdf/377/37730307008.pdf

Obejas, A. (1995, noviembre 7). Book review / fiction: Caught in generations of lies, false pride: “The House on the Lagoon” by Rosario Ferre; Farrar Straus & Giroux $23, 407 pages. Los Angeles Times. https://www.latimes.com/archives/la-xpm-1995-11-07-ls-171-story.html

Recuenco Peñalver, M. (2011). Más allá de la traducción: la autotraducción. Trans, (15), 193-208. https://doi.org/10.24310/TRANS.2011.v0i15.3203

Santoyo, J. (2005). Autotraducciones: una perspectiva histórica. Meta, 50(3), 858- 867. https://doi.org/10.7202/011601ar

Simon, S. (2012). Chapter 2. Nineteenth-century Calcutta: Renaissance city. En Cities in translation: Intersections of language and memory (pp. 21-54). Routledge.

Whyte, C. (2002). Against self-translation. Translation and Literature, 11(1), 64-71. https://doi.org/10.3366/tal.2002.11.1.64

Publié-e

2020-08-24

Comment citer

Chiquillo-Vilardi, Y. (2020). Frontières poreuses : Rosario Ferré en tant qu’auto-traductrice. Mutatis Mutandis. Revista Latinoamericana De Traducción, 13(2), 509–526. https://doi.org/10.17533/udea.mut.v13n2a15