La REPRÉSENTATION DE LA « TRADITION PHILOSOPHIQUE ALLEMANDE » PAR SES TRADUCTEURS EN ESPAGNOL. UNE PERSPECTIVE PARATEXTUELLE

Auteurs-es

  • Nayelli Castro Ramírez Université de Otawwa

DOI :

https://doi.org/10.17533/udea.mut.11544

Mots-clés :

traduction, philosophie, Allemand, Espagnol, traducteur, représentation, paratextes.

Résumé

La dénomination « philosophie allemande » ou « philosophie espagnole » est le résultat des projets de nationalisme culturel qui lient la production philosophique d'un pays avec sa langue nationale. Dès le romantisme allemand du XIXe siècle jusqu'aux positions historicistes latino-américaines,  en passant par le projet de renouvellement culturel de José Ortega y Gasset, on peut tracer une carte intellectuelle sur laquelle une philosophie, une langue et une nation sont étroitement liées et sur laquelle la relation entre différentes « traditions » se construit par les traductions. Dans le contexte du mouvement de renouvellement culturel espagnol, cette géographie intellectuelle donne lieu à un intérêt prononcé pour la philosophie produite en Allemagne (Dilthey, Husserl et Heidegger,) et en conséquence pour sa traduction. Comment l'allemand parvient-il à devenir la langue de la philosophie au XXe siècle ? De quelle manière ses traducteurs en espagnol rapprochent-ils la distance entre deux « traditions » qui semblent si différentes ? Le présent article répond à ces questions à partir de l'analyse de l'intervention paratextuelle de trois traducteurs de la philosophie allemande en Espagnol.

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Publié-e

2012-04-12

Comment citer

Castro Ramírez, N. (2012). La REPRÉSENTATION DE LA « TRADITION PHILOSOPHIQUE ALLEMANDE » PAR SES TRADUCTEURS EN ESPAGNOL. UNE PERSPECTIVE PARATEXTUELLE. Mutatis Mutandis. Revista Latinoamericana De Traducción, 5(1), 3–16. https://doi.org/10.17533/udea.mut.11544