Baudelaire; Le Visionnaire de la Modernité
DOI :
https://doi.org/10.17533/udea.ikala.8034Mots-clés :
modernité, Charles Baudelaire, poésie française, poésie moderneRésumé
Le mot "modernité" qui est employé pour nous montrer une "'histoire vecue d'un passé qui ne nous est plus accesible sans la médiation de r intelligence historique"1 a été utilisé pour la première fois en 1849 dans les "Mémoires d'Outre-Tombe"2 de Chateaubriand où il fait le commentaire de ses grandes oeuvres, mais en réalité elle a été étudiée au temps des Lumières chez Samte-Palaye et d'autres érudits entre les deux "antiquités" les temps héroïques de l'Antiquité païenne et ceux du christianisme Ce que l'histoire attribue à Chateaubriand c'est le fait de parler de "l'âge moderne" comme d'une ère dont l'apogée appartient au passé". Cependant c'est avec Baudelaire que ce terme a obtenu une catégorie très spéciale comme mot d'ordre d'une nouvelle esthétique. Dans cette esthétique se pose le problème de la nature du beau, qui n'est autre chose que le résultat d'un processus toujours inachevé et que Baudelaire développe dans ses réflexions sur Constantin Guys, le "Peintre de la vie moderne" (1859) et surtout dans des "Tableaux Parisiens"
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Références
BAUDELAIRE, Charles. Les Fleurs de Mal.
BAUDELAIRE, Charles. (1968). Oeuvres complètes. Éditions Seuil.
JAUSS, Hans Robert. (1978) Pour une stheétique de la réception. Éditions Gallimar, Paris.
Jean Casson (1939). Quarante-huit, Gallimar.
P. ROBERT. (1951-1964). Dictionnaire alphabétique et analogique de la lengue francaise. Paris, art "modernite.
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(c) Tous droits réservés Íkala, Revista de Lenguaje y Cultura 1996

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